Îles Flottantes

série suspendue, suite et fin du travail sur les cartes géographiques ("Où là-bas", expo 09-2013) papiers marouflés sur toile fine, bandes velpeau, armatures alu, peinture à l'oeuf - si c'est encore de la sculpture: au plus léger, juste capter souffles d'air et lumière

Les cartes géographiques

Qu’ajouter à tant de lieux communs? Leur poésie abstraite et leur savoir appartiennent à tous.

Mes pistes :
À l’origine, ce lien : la mythologie familiale est basée sur une carte ancienne, appelée «  Rio Mangle ».
Sur la ligne du fleuve se pose la forme géométrique d’une hacienda dans la jungle, perdue depuis longtemps – le souvenir du bonheur, un lieu inconnu.
J’emmène partout dans mes bagages de nomade cette loque sans prix.

La 1ère carte sur laquelle je peins est une bouteille à la mer : Venise, septembre 1985.

Depuis l’enfance, les dénicher, les collectionner, en tapisser mes chambres, les plier et découper, financer quelques voyages avec, s’y noyer parfois…ou juste les lire.
Eté 2010, les revoilà : je pars . Cherchons.

Le pinceau guide : méandres, lieux improbables, miracles des contours, silence bruissant, souvent, la question : et qui vit là ?
Quelques principes de travail, dont l’un n’est pas transgressé : l’eau plutôt que l’immobilier . Noyer une ville, ajouter une île. Tous ces endroits où l’on ne se baignera pas……

En 2013, retour du volume : construire . La carte me donne le cube. Base sûre, il est d’abord pavé - du Nord – et devient vite lopin, pour poser un pied.

Un début. Après, tout est possible.